J’avais très hâte d’utiliser le crĂ©ateur d’images IA pour rĂ©aliser mes rĂŞves et cela s’est plutĂ´t bien passĂ©. PlutĂ´t satisfaisant Et je mettrai Ă jour mes articles avec ces images, qui sont beaucoup plus proches de la « vraie » chose. Avec mon rĂŞve de cette semaine que j’espĂ©rais illustrer, j’ai rencontrĂ© une certaine bizarrerie…
J’ai Ă©tĂ© surpris de voir un mur “contenu d’image dangereux” ! IntĂ©ressant. Mais conceptuellement comprĂ©hensible, je suppose. J’ai persistĂ©, essayant d’explorer les limites de l’impression de mauvais goĂ»t de Microsoft. Dans le rĂŞve que j’essayais d’illustrer, il y avait une femme avec moi. Elle avait une ambiance de « femme de la mafia ». C’est ainsi que je l’ai dĂ©crite au crĂ©ateur d’images. Cela correspondait parfaitement au dĂ©cor de la “salle de bains abandonnĂ©e”, mais la femme de mon rĂŞve avait de longs cheveux noirs et bouclĂ©s et une peau plus olive, un nez plus romain (elle avait l’air sicilienne ou d’origine sicilienne et et j’aurais dĂ» l’inscrire comme tel). Lorsque ajoutĂ© « cheveux noirs bouclĂ©s » Ă la description, j’ai de nouveau reçu le message « dangereux ». DĂ©concertant!

En tout cas, quelle entreprise complètement fascinante. C’est comme dĂ©crire des Ă©lĂ©ments de mes rĂŞves Ă un dessinateur policier douĂ© qui travaille Ă la vitesse de la lumière. Mais le processus est Ă©galement intĂ©ressant ; voir ces diffĂ©rents aspects de mon rĂŞve se rĂ©unir pour esquisser un tout fonctionne certainement mieux que d’essayer d’avoir parfaitement tous les Ă©lĂ©ments dans une seule image. Et en les voyant de plus en plus nombreux ensemble, cela commence Ă me faire prendre conscience de certains thèmes visuels communs. La couleur et le dĂ©cor sont importants pour moi, ce sont donc les Ă©lĂ©ments que je dĂ©cris plus en dĂ©tail. Beaucoup de ces images ressemblent Ă des films que j’aime.
Tout cela Ă©tant dit, et juste au moment oĂą je suis ici en train d’apprĂ©hender l’idĂ©e d’utiliser l’IA Ă ce titre pour m’aider Ă comprendre mes propres rĂŞves et mes sensibilitĂ©s (Ă©galement d’imaginer des applications potentielles dans un cadre Ă©ducatif), il y a une très faible alarme quelque part dans ma tĂŞte qui sonne. Est-ce trop facile ? Est-ce paresseux ? Est-ce que je reconnais ce que j’avais imaginĂ© ou est-ce qu’on me montre une bonne option et que je m’y accroche de sorte que je ne puisse plus voire clairement ce que j’avais vu intĂ©rieurement ? Aussi cool que cela puisse paraĂ®tre, j’hĂ©site Ă le montrer Ă mes enfants. Je veux qu’ils continuent Ă chercher et Ă poursuivre activement leur propre conscience et expression de soi sans imaginer qu’il existe un raccourci.
Et puis j’ai vu ce post d’un de mes amis artistes… C’était une citation de l’éminent Hayao Miyazaki, cĂ©lèbre dans le domaine de l’art manga et de l’animation.

Cette rĂ©action viscĂ©rale ne me surprend pas. Surtout de la part de quelqu’un qui a consacrĂ© sa carrière (vie ?) Ă manifester une imagination sincère (il est le maĂ®tre cinĂ©aste/illustrateur/artiste manga qui a rĂ©alisĂ© Spirited Away). Mais l’expression « we are losing faith in ourselves » me fait vraiment raison.
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